Continent

"Humour Rodney ! Humour !"

Il redressa un peu Mckay et reprit la route...

"Ca va aller votre jambe ?"

" Et bien elle et moi on est plus vraiment en bon terme...j'ai l'impression qu'elle essaye de s'enfuir de tout les côté...."

Il gémit encore, avant de serrer les dents. Deja qu'il se faiser porter, pas besoin de faire le douillet.

" Mais on sera super copine quand je serai bourré de morphine, et que je ne vous aurez plus dans les parages"

"Sympathique... Vous savez qu'en ce moment j'ai le pouvoir de vie ou de mort sur vous ? Vous laisser croupir ici ou vous ramener sur Atlantis ! Alors faut être gentil avec moi !"

" Et bien lachez-moi si ca vous fait autant marrer de me voir me tordre l'autre cheville et redévalant cette pente!" répliqua Rodney au tac au tac.

" Et prenez votre camescope tant que vous y êtes, je suis sûr que cela plairait à certains Atlantes... et puis elle vient de vous cette idée, le cloche pied aurait suffit!"

"Ne me tentez pas !"

Il remonta une fois de plus Rodney sur son dos...

"Vous connaissez le mot "merci" ? Ou même le mot"reconnaissance" ? Ca ne m'a pas fait marrer que vous dévaliez la pente ! Là c'est votre imagination !"

* Mais tu l'as depuis longtemps le merci....*

" Dites tout de suite que je suis un malade..."

Une envie d'étrangler le militaire le prit, mais il se retint et se fit plus lourd.

" Déposez-moi là, je continuerai à cloche pied....après vous direz qu'à cause de moi vous avez mal au dos"

"Pas question !"

Il tint fermement les jambes de Rodney pour l'empêcher de glisser...

"Je vous ai dit que je vous ramènerais au Jumper comme ça, alors je vous ramènerais au Jumper comme ça ! Malade... J'ai jamais dis ça ! Parano par contre c'est bien possible..."

" Et à votre avis la paranoïa c'est quoi? Hein?"

il continua.

" La paranoïa (du grec παρά pará « à côté » et νοῦς noûs « esprit ») est au sens premier une maladie mentale chronique du groupe des psychoses, caractérisée par un délire d'un type particulier dit délire paranoïaque et pour lequel il existe plusieurs thèmes récurrents ...plus ou moins c'est ca...alors selon vous je suis malade...."

John soupira... Là tout de suite il avait envie de le lâcher lui et son grec...

"Ca va j'ai compris !"

Il décida de ne plus rien dire. De toute façn ça ne servait plus à rien. Vu qe môssieu Mckay le reprenait à chacune de ses phrases, sil n'y avait pas de phrases, ils n'y avait plus rien à reprendre non plus...

* Mais quel idiot rodney...tu aurais pu te taire....*

Rodney s en voulait de réagir comme cela, il aurait bien voulu s'excuser, mais il avait mal à la tête et préféra de ne rien faire de peur d agraver les choses. Ils arrivèrent près de la falaise.

" On peut faire une pause....je...ne me sens pas très bien" lanca Rodney en donnant une fausse excuse pour faire une pause à John.

Même s'il ne voulait pas l'admettre, cette pause nétait pas de refus pour le militaire. Il se baissa et déposa Rodney au sol avant de s'assoir sur un rocher pour souffler un peu...

"Encore un ou deux kilomètres et on arrive au Jumper ! On a fait le plus gros du chemin ! Vous avez besoin d'aide ?"

Rodney tendit sa jambe et enleva sa chaussure...enfin esaya, car cela faisait tro mal et il laissa tomber l'idée.

" Et si vous alliez chercher le Jumper, nous sommes sur une falaise, vous pourrez l'approcher d'ici et vous irez plus vite à pied pour rejoindre le jumper qu'avec moi sur le dos..."

John se frappa la tête avec la paume de sa main...

*Quel idiot !*

"Wow... J'aurais pû y penser plus tôt..."

" Vous l'avez dit vous-même Sheppard....vous êtes stupide par instant"

* Arrête....j'ai mal alors j arrête pas*

"Ben maintenant que vous le dîtes..."

" Et si vous alliez chercher ce Jumper hein...." insista rodney qui définitivement en avait marre, marre d'être le pas chanceux dans tous les domaines, marre de faire semblant que ca allait bien.

"Oui oui oui ça va..."

John se releva, se détendit les muscles en étirant, et se commença à marcher l peu de chemin qui lui restait...

"Vous ne bougez pas d'ici !"

" Oui maman" lanca le scientifique en le regardant partir. Lorsqu'il fut seul, il soupira et gémit de douleur. Même si ca ne faisait plus aussi mal que cela. En presque 4 ans il avait aquis cette faculté à gérer sa douleur physique, même à l'intensifier parfois our oublier. Mais il savait que c'était un moyen dangereux, et qu'à tous moment le système pouvait marquer shut down. Rodney s'adossa contre la pierre. Pourquoi avait-il essayé de fuir? Pourquoi voulait-il fuir John? Parce qu'il représentait une forme de vérité qu'il ne voulait pas voir sans doute. QU'il n'était pas encore prêt à affronter. Doucement il ferma les yeux, laissant les rayons de Soleil lui laissait le visage, un peu de chaleur dans sa triste vie. Et si John avait raison? Si c'était lui qui se faisait ainsi du mal? Nouveau soupir, il aurait des comptes à rendre au militaire bientôt et il espérait que celui-ci ne lui en voudrait pas trop.

* Des que possible, je lui trouve des quartiers avec une jetée pour son Golf et j'améliorai son Jumper question vitesse...*

L'appareil attérit doucement. John ouvrit la porte arrière, prit la bouteille en passant et sortit. Il s'approcha de Rodney et la lui tendit...

"Tenez ! Cadeau !"

Rodney le regarda et prit la bouteille hésitant. Il fronça des surcils.

"Et vous?....Vous avez vidé le lac? Que vous me donniez la seule bouteille qui reste?"

"Non... C'est effectivement la seule bouteille qui reste, et le lac est toujours pleins !"

John regarda la bouteille, et tenta de cacher sa surprise. Il la prit volontier mais n'en but que deux gorgés au cas ou le scientifique en revoudrait. Il la garda à la main...

"On y va cette fois-ci ?"