Piano, molto piano

" Ce n'est pas grave....peu importe....je l'ai eu c'est tout...."

Rodney était étrangement calme à présent, comme appaisé. Il se sentait à nouveau proche de John, comme un lien quôn aurait renforcé, mais qui était encore fragile. Le vrai Rodney se montrait devant ce piano, le Rodney qui aurait pu être si les choses n'avaient pas été ce qu'elle sont.

" Vous savez....je n'ai....jamais joué devant mon père.....je sais bien ce qu'il aurait fait.... au lieu de scientifique je serai devenu pianiste...."

Il sourit amèrement. Pourquoi était-il si confident. Son bleu avait viré a gris, signe qu'il était plongé dans une profonde mélancolie et que les larmes allaient bientôt sortir. Alors il se décida...ouvrant le clapet à nouveau à poser ses mains sur les touches , presque naturellement et à ntamer une très triste ballade.

Moonlight sonata 1er mouvement by Beethoven

Rodney entra dans son monde, donnant à chaque note une finition particulière. Il y avai une telle souffrance dans cette voix, comme si le piano reflétait ce que le scientifique ne disait jamais. Pendant près de 2 minutes, il fut le roi et le piano sa reine. Et dans son géni il excella, comme le grand maitre de musique ludwig van Beethoven à son époque. Mais Rodny s'arrêta en plein morceau, comme s'il s'était brûlé il s'éloigna du piano et le recouvrit. Il resta planté quelques instants devant John sans le regarder, sans vouloir le regarder. La musique l'avait bouleversé , beaucoup trop. Cétait une ouverture vers liberation des sentiments qui éffrayait Rodney.

"Veuillez m'excuser, j'ai des réparations à faire sur un des générateurs"

John ne sut que répondre devant la facette de Rodney qu'il venait de lui faire découvrir. Jamais il n'avait vu un homme aussi plongé dans son univers lorsqu'il touchait ne serait-ce qu'une touche d'un instrument. A peine un son clair et cristalin avait-il retentit dans la pièce silencieuse que le scientifique avait fermé les yeux et c'était entièrement dévoué dans sa musique. L'espace de quelques minutes, John n'avait plus vu en lui le scientifique grincheux et avide de savoir, mais simplement un homme transporté par une passion restée secrète. Passion si puissante qu'elle le faisait souffrir. Et c'est à cet homme là que John répondit...

"Non... Vous allez rejouer pourmoi..."

rodney resta de dos au militaire. Il ne pouvait pas faire cea, c'était trop dur pour lui, trop douloureux. Chaque note, était un coup de son père...chaque mélodie, ses mains sur son corps, chaque sensations, celle d'un hommeobscène etpourtant qui se disait respectable. John en avait assez vu du petit Rodney qu'il était, le grand Rodney McKay devait revenir.

" Je ne peux pas John" murmura-t-il en préparantses affaires pour aller dans el hangar.

John s'approcha d'un scientifique et posa une main sur son épaule...

"Pourquoi ?"

Rodney se retenait de verser sa larme. Il devait sauver ce qui restit, pleurer devantle militaire n'allait rien résoudre, mais plutôt tout aggraver. Il se tendit en sentant la main sur son épaule, puis se relaxa quelque peu en se disant mentalement qu'il ne risquait rien. Mains sur ses affaires, il commenca à jouer avec les lacets du sac. Pour une fois dans sa vie,l allait être honnête, avec lui-même et avec John.

"Parce que.....ca.....fait mal...." murmura-t-il d'une voix tremblante.

Rodney ne pouvait s'arrêter, la tête sur l'éapuel du militaire il se lchait, pleurant sans retenu tout en marmonant des je suis désolé, je ne devrais pas.....excuez-moi je dois y aller....

Mais il ne partait pas. il restait dans les bras de John, son ami, il commencait à le croire que c'était son ami, mais il n'arrivait pas à dire aide-moi. La tête lui tournait, il était telement fatigué.

" Je suis....tellement....fatigué John..........tellement....las..." sanglota-t-il

Sa voix si faible et despérée fendit un peu plus le coeur de John. Bien sûr qu'il était fatigué ! Bien sûr qu'il en avait marre ! Assez de tout ! Comment pouvait-il l'aider à s'en sortir ? Il le voulait ! Il le voulait sincèrement... Mais ne savait pas cmment s'y prendre ! Voir Rodney s'ouvrir à lui ainsi était si nouveau... Il ne savait pas si être là, près de lui suffirait ou pas. Il se contenta pour le moment de le garder serré contre lui. Le temps que le scientifique extèriorise enfin tout ce qu'il avait sur le ceur. Il aviserait après de la manière d'agir avec lui pour l'aider au mieux. Il était peut-être temps dans cette situation d'arrêter le vouvoiement...

"C'es normal que tu le sois..."

Rodney eu un hoquet de surprise. Il ne s'attendait pas à ce que John le tutoye. D'ailleurs cela le fit reculer. La peur du rapprochement avait repris le dessus. Il renifla encore tout en essuyant ses larmes de sa manche. Il fuyait, oh que oui il fuyait, tout en se blamait intérieurement d'avoir été aussi faible, aussi faciel à avoir.

" Il fautque j'y aille..." répéta-t-il en prenant le sac. " Le travail n'attend pas..."

Il fuyait tout chez John, à présent il appartenait à son cercle d'amis intimes et ca....Rodney ne savait pas comment le gérer. Il était perdu entre le remerciement et le maudissement.

John ne sut comment réagir devant cette stuation ! Il se détestait ! Oui il se détestait d'avoir été si brusque en le tutoyant si vite ! Comme ça... Il s'en voulait mais espérait que lui ne lui en voulait pas...

"Rodney attendez ! Je ne voulais pas vous brusquer ! Je suis désolé ! Rodney !"

Il s'approcha de nouveau mais resta prudent. Il ne voulait pas qu'il fuit à nouveau...

"Je vous en supplie pardonnez moi ! Je ne le ferais plus ! Du moins... Pas maintenant si ça vous gène !"

Rodney baissa la tête. Il n'en vulait pas à John, loin de là- Très loin de là. Il lui était nfimement reconnaissant, mais il était encore tro perturbé pour le remercier.

" John...je.....ce n'est pas....v......ta......ta.....faute.....je....j....je....."

Ca ne voulait pas sortir. Il secoua la tête tout en se mordant la lèvre inférieure presque en sang.

" C'est moi qui dois demander pardon..."

John remarqua avec soulagement qu'il l'avait tutoyé. Il avait tellement eu peur que tout ce qu'il avait réussi à reconstruire durant cette journée ce soit évanouie en un clin d'oeil. Mais maintenant un autre problème se posait. Rodey semblait persuadé que ce petit incident était de sa faute...

"Non... C'est faux..."

Il hésita quelques instants et posa de nouveaux ses mains sur ses épaules...

"Demander pardon pour quoi ? Tu n'as rien fait de mal !"

Rodney baissa la têt ne pouvant regarder John droit dans les yeux. Il avait honte de lui-même, et les paroles de son pères ne cessaient de tourner dans son esprit.

" J'ai fait....du mal, John....tu n'as pas idée...."

John fronça les sourcils, un peu inquiet malgré lui. Il savait pourtant que Rodney était quelqu'un de bien...

"Quoi Rodney ? Tu peux me faire confiance tu sais !"

Rodney secoua la tête. Il ne pouvait pas, il ne pouvat pas lui dire. Personne ne devait savoir.

" Ils......mort à cause de moi"

La phrase aurait aussi pu être eau singulier, d'ailleur c'était le singulier. Rodney avait bel et bien tuer une personne.

John enleva doucement les mains de ses épaules, aussi surpris que décontenancé. Mort ? Qui était mort ? Il devait savoir mais le brusquer ne servait à rien sinon à le renfermer davantage ! Il devait savoir pas la douveur. Voilà ce qui l'avait aidé à avancer jusqu'à maintenant...

"Rodney... De qui tu parles ?"

Rodny se sentait piégé. Il ne pouvait pas lui dire ca.

" John....je.....Gordin....c'est ma faute...."

Il avait toruvé ca pour dévier le sujet, et en plus c'était vrai.

" Si je ne l'avais pas laissé, il serait encore en vie...j'aurai du mourir à sa place.....c'est moi qui devait gardez le satellite en fonction"

John ouvrit la bouche mais ne répondit pas tout de suite. Il était sans voix ! Totalement muet ! Il n'en revenait pas. Rodney avait ainsi donc vécu 3 ans en pensant sans cesse que Grodin était mort par sa faute ?? Il n'imaginait même pas ce qu'il avait pû endurer ! Mais il fallait que ça cesse...

"Non ! Bien sûr que non ce n'est pas de ta faute ! Ne me dis pas que tu vis avec cette pensée depuis l'accident !?"

Rodne resta muet. Bie ^sur quil avait vécu avec cela pendant 3 ans et aucune scéance avec Heightmeyer n'avait pu effacer les images de grodin...mais le pire de ses démons restainet la joue froide contre le carrelage de la salle e bian... les positions humiliante dans la chambre. ...les coups...les rabaissements...ca Rodney vivait avec depuis l'age de 6 ans et il n'avait jamais rien dit.

" Je sais...mais....c'était....c'est......complqué..."

John se fotta la tête. Tout lui échappait ! Il avait tout compris mais ne comprenait pourtant rien ! C'était insensé et il n'aurait pas sû dire pourquoi. Il ne savait pas comment réagir et lui faire comprendre qu'il avit tord de penser cela mais il ne savait pas comment et ça le rendait malade !

"Ecoutes moi bien Rodney "

Il le reprit par les épaules et le fixa intensément...

"Tu n'y es pour rien tu m'entends ? Pour rien du tout ! Ne vas pas te sentir coupable ! Il a donné sa vie de pleins gré ! Il est mort en héro et tout le monde ici le reconnait comme tel ! C'était son choix ! Et il n'aurait pas voulu que tu culpabilise pour ses propres décisions !"

" john...tu....tu ne peux pas comprendre...c'est.....bien plsu que ca..... tellement plus...."

Sa gorge était nouée, sa voix tremblante. Il s'humecta la lvre inférieure.

" Un jour....peut-être...je te le dirai....mais s'il te plait....ne demande plus...je....je n veux pas....j....c'est.....fini....mon p...."

La radio de Joh grésilla.

John soupira.. Oh si il comprenait ! C'est pourquoi il baissa la tête et n'insista pas. Il ne voulait pas l'anguoisser plus qu'il ne l'était déjà. Et heureusement pour Rodney, sa radio lui sauva un peu la mise.


//Ici Sheppard j'écoute !//

Roey fronca des surcils.

"que se passe-t-il?"

Dans la radio un homme signalait à John la présence d'un vaisseau s'étant écrasé dans l'eau non loin de la cité. voyant le visage de John, Rodne se reprit rapidement.
" Quoi...qu'est-ce qu'il y a?"